Budget Participatif 2022 - La phase de vote est terminée. Vous pouvez prendre connaissance des résultats sur la plateforme
#bp37 C'est parti pour déterminer les lauréats de la nouvelle édition du budget participatif du département !
Les votants sont soumis aux règles suivantes :
- Ils doivent voter pour 3 projets minimum et 5 projets maximum.
- Et ils ne peuvent le faire qu'une seule fois.
Sauvegarde du patrimoine technique et scientifique de Gustave TROUVÉ pour un musée à Descartes
Le projet
La commune de Descartes va aménager un musée en complément du musée René Descartes. Il regroupera les œuvres de personnalités Descartoises : René Boylesve (écrivain et académicien), Pierre Ballue (peintre), Jacques Passy (maquisard et constructeur de modèles réduits de bâtiments publics et autres), Gustave Trouvé (ingénieur électricien, inventeur).
Depuis plusieurs année, l’association LACC a choisi de promouvoir ce dernier (une exposition en 2019, une autre en 2022). Ses travaux, inventions et recherches ont été totalement oubliés. Le projet consiste donc à sauvegarder, préserver et conserver les machines, objets, et appareils inventés et construits par Gustave Trouvé. Ils relèvent du patrimoine scientifique et technique national.
Certaines de ses réalisations ont déjà quitté la France (en 2017, une pièce unique a été achetée par un Américain, on en trouve une autre dans un musée Londonien et une autre encore aux Pays-Bas, …).
Quelques pièces existent dans des musées français (à Mulhouse, musée Électropolis ; à Nanterre, musée MEGE ; dans des lycées ; aux Arts et Métiers de Paris, plusieurs objets dans les réserves, …).
Depuis plusieurs année, l’association LACC a choisi de promouvoir ce dernier (une exposition en 2019, une autre en 2022). Ses travaux, inventions et recherches ont été totalement oubliés. Le projet consiste donc à sauvegarder, préserver et conserver les machines, objets, et appareils inventés et construits par Gustave Trouvé. Ils relèvent du patrimoine scientifique et technique national.
Certaines de ses réalisations ont déjà quitté la France (en 2017, une pièce unique a été achetée par un Américain, on en trouve une autre dans un musée Londonien et une autre encore aux Pays-Bas, …).
Quelques pièces existent dans des musées français (à Mulhouse, musée Électropolis ; à Nanterre, musée MEGE ; dans des lycées ; aux Arts et Métiers de Paris, plusieurs objets dans les réserves, …).
Qui était Gustave Trouvé ?
Gustave Trouvé, ingénieur électricien, inventeur, est né à la Haye-Descartes le 02/01/1839.
Il fait ses études aux Arts et Métiers d’Angers puis il s’installe à Paris où il fera toute sa carrière.
Il est à l’origine de nombreuses inventions utilisant les propriétés de l’électricité naissante.
Il dépose une soixantaine de brevets en France et certains à l’étranger (USA, Angleterre, Belgique, Suisse, …).
Ses premiers travaux consistent à améliorer et à réduire la taille de piles qui deviennent facilement transportables. Leclanché s’inspire de ses travaux. Il modifie des moteurs Siemens en diminuant leur taille et en augmentant leur puissance.
Pendant la guerre de 1870, il fournit des téléphones filaires à l’armée française.
À Paris, en avril 1881, il fait circuler le premier tricycle électrique français à batteries rechargeables et équipé de deux moteurs type Siemens améliorés. La même année, il fait naviguer sur la Seine le premier bateau électrique à moteur-gouvernail hors-bord, également alimenté par batteries.
Il travaille avec plusieurs médecins pour fabriquer des appareils d’électrothérapie : en 1883, avec le Dr Hélot (ORL), il est l’inventeur du « photophore », la première « lampe frontale » des médecins, toujours utilisée par le corps médical et dans de nombreuses activités ; il construit une sonde pour le professeur Polaillon, chirurgien, qui permet de détecter la présence de corps étrangers métalliques dans les tissus ; il construit de nombreux appareils d’électrothérapie en collaboration avec son neveu le Dr Contencin et le Dr Foveau de Courmelles. En 1893, il rédige le « Manuel théorique instrumental et pratique d’électrologie médicale, préfacé par le Dr Vigouroux, chef du service d’électrothérapie de la Salpêtrière.
Il déploie son imagination dans le domaine de l’éclairage pour le théâtre (éclairage, danseuses et acteurs équipés de lampes alimentées par piles portatives, épées étincelantes, fontaines lumineuses, …).
Il invente un « auxanoscope » - projecteur de documents opaques ou transparents - pour la Guilde de l’Enseignement.
En 1895, il échappe un temps au domaine de l’électricité pour fabriquer des générateurs d’acétylène et des lampes à acétylène.
En 1896 il fabrique une maquette mue par l’électricité, d’un mètre quarante de long, du transatlantique « La Bretagne ». Un des deux exemplaires est offert par la diplomatie Française au jeune Empereur du Japon.
Il continue ses travaux et ses recherches dans de nombreux domaines exploitant l’énergie électrique. Il n’est pas possible de tout citer ici.
En 1881 il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Il bénéficiera de plusieurs prix pour ses inventions, notamment en 1893 le prix Melsens (500 F). Il reçoit de nombreuses récompenses (5 diplômes d’honneur et 9 médailles d’or) lors des expositions nationales et internationales et lors des expositions universelles (1878, 1889).
Il décède à Paris le 27 juillet 1902 des suites d’une blessure faite lors du dépannage d’un appareil médical souillé. Il est inhumé à La Haye Descartes quelques jours plus tard.
Il fait ses études aux Arts et Métiers d’Angers puis il s’installe à Paris où il fera toute sa carrière.
Il est à l’origine de nombreuses inventions utilisant les propriétés de l’électricité naissante.
Il dépose une soixantaine de brevets en France et certains à l’étranger (USA, Angleterre, Belgique, Suisse, …).
Ses premiers travaux consistent à améliorer et à réduire la taille de piles qui deviennent facilement transportables. Leclanché s’inspire de ses travaux. Il modifie des moteurs Siemens en diminuant leur taille et en augmentant leur puissance.
Pendant la guerre de 1870, il fournit des téléphones filaires à l’armée française.
À Paris, en avril 1881, il fait circuler le premier tricycle électrique français à batteries rechargeables et équipé de deux moteurs type Siemens améliorés. La même année, il fait naviguer sur la Seine le premier bateau électrique à moteur-gouvernail hors-bord, également alimenté par batteries.
Il travaille avec plusieurs médecins pour fabriquer des appareils d’électrothérapie : en 1883, avec le Dr Hélot (ORL), il est l’inventeur du « photophore », la première « lampe frontale » des médecins, toujours utilisée par le corps médical et dans de nombreuses activités ; il construit une sonde pour le professeur Polaillon, chirurgien, qui permet de détecter la présence de corps étrangers métalliques dans les tissus ; il construit de nombreux appareils d’électrothérapie en collaboration avec son neveu le Dr Contencin et le Dr Foveau de Courmelles. En 1893, il rédige le « Manuel théorique instrumental et pratique d’électrologie médicale, préfacé par le Dr Vigouroux, chef du service d’électrothérapie de la Salpêtrière.
Il déploie son imagination dans le domaine de l’éclairage pour le théâtre (éclairage, danseuses et acteurs équipés de lampes alimentées par piles portatives, épées étincelantes, fontaines lumineuses, …).
Il invente un « auxanoscope » - projecteur de documents opaques ou transparents - pour la Guilde de l’Enseignement.
En 1895, il échappe un temps au domaine de l’électricité pour fabriquer des générateurs d’acétylène et des lampes à acétylène.
En 1896 il fabrique une maquette mue par l’électricité, d’un mètre quarante de long, du transatlantique « La Bretagne ». Un des deux exemplaires est offert par la diplomatie Française au jeune Empereur du Japon.
Il continue ses travaux et ses recherches dans de nombreux domaines exploitant l’énergie électrique. Il n’est pas possible de tout citer ici.
En 1881 il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Il bénéficiera de plusieurs prix pour ses inventions, notamment en 1893 le prix Melsens (500 F). Il reçoit de nombreuses récompenses (5 diplômes d’honneur et 9 médailles d’or) lors des expositions nationales et internationales et lors des expositions universelles (1878, 1889).
Il décède à Paris le 27 juillet 1902 des suites d’une blessure faite lors du dépannage d’un appareil médical souillé. Il est inhumé à La Haye Descartes quelques jours plus tard.
Les besoins
L’association LACC souhaite acquérir plusieurs appareils inventés par Gustave Trouvé pour équiper le futur musée municipal et pour l’aménager :
- Une réplique fonctionnelle et en taille réelle du tricycle électrique construite par un artisan Anglais spécialiste des cycles de l’époque Victorienne,
- La deuxième maquette du transatlantique « la Bretagne »,
- Des coffrets d’électrothérapie,
- Des écouteurs de téléphone de type Bell modifiés et améliorés par l’inventeur,
- Tout autre appareil qui serait mis en vente,
- Du mobilier d’exposition et de protection, en particulier des vitrines pour les objets et les documents et tout matériel nécessaire à l’aménagement du musée.
Estimation du projet : entre 18 000 et 21 000 €.
#bp37
- Une réplique fonctionnelle et en taille réelle du tricycle électrique construite par un artisan Anglais spécialiste des cycles de l’époque Victorienne,
- La deuxième maquette du transatlantique « la Bretagne »,
- Des coffrets d’électrothérapie,
- Des écouteurs de téléphone de type Bell modifiés et améliorés par l’inventeur,
- Tout autre appareil qui serait mis en vente,
- Du mobilier d’exposition et de protection, en particulier des vitrines pour les objets et les documents et tout matériel nécessaire à l’aménagement du musée.
Estimation du projet : entre 18 000 et 21 000 €.
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